En janvier, Kendra Jessie Rosychuk a assisté en spectatrice à sa première partie de hockey féminin de Division I de la National Collegiate Athletic Association, au New Hampshire. « Je n’ai jamais atteint la NCAA comme joueuse, mais d’en voir une que j’ai entraînée s’y rendre, c’est spécial, dit–elle dans une publication TikTok. C’est pourquoi j’essaie constamment d’être celle sur qui j’aurais aimé compter comme jeune sportive. » La native de High Prairie canalise cette énergie dans tout ce qu’elle fait, comme entraîneuse de hockey ou au gym, danseuse, ambassadrice du programme sportif autochtone N7 de Nike, créatrice de contenus et conférencière. Pour cette femme aux racines cries, métisses et ukrainiennes, mouvement et culture sont synonymes. Sa conviction du pouvoir de développement communautaire du sport la garde active et lui a inspiré Sport for Spirit, un OSBL fondé pour habiliter les jeunes Autochtones par le bien–être et les loisirs.

enRoute Pas facile de vous suivre, surtout vu votre nouveau rôle de membre du Conseil des Jeux autochtones d’Amérique du Nord de 2027. Vous voyagez souvent pour le boulot ?

Kendra Jessie Rosychuk J’occupe bien des rôles. Ces dernières années, je voyage de plus en plus. Depuis mars, je ne crois pas m’être posée plus d’une semaine chez moi sans bouger. En mai, j’ai passé huit jours chez moi. On m’invite à prendre la parole à des congrès de la jeunesse, dans des écoles, lors d’événements dans des communautés autochtones. Je voyage aussi beaucoup pour des tournois de hockey.

Je suis vraiment reconnaissante d’avoir l’occasion d’aller dans différents territoires, surtout quand on m’invite dans une autre communauté autochtone. C’est un véritable honneur et un privilège. J’essaie toujours de rendre grâce aux gardiens originels de la terre ou du territoire où je me trouve et de les honorer en agissant en bonne invitée.

ER Pourquoi être devenue membre d’Aéroplan ?

KJR Je suis devenue membre il y a deux ans, quand je me suis mise à voyager plus souvent. C’est Michael Linklater, un entrepreneur autochtone et ex–basketteur professionnel, qui m’a persuadée de devenir membre. On était conférenciers lors d’un même événement et on a eu la chance de discuter du boulot. Il a bien plus d’expérience et de connaissances que moi, alors en mentor il m’a offert des conseils et des tuyaux. C’est agréable d’avoir des gens comme lui dans la communauté, qui vous veulent du bien et vous souhaitent du succès.

Le sport et nos intérêts communs ont fait que nos chemins se sont souvent croisés au fil des ans. Il était entraîneur pour l’équipe de basketball de la Saskatchewan aux Jeux autochtones d’Amérique du Nord de 2023, tandis que j’étais membre du personnel de mission. Nous avons tous deux figuré dans une récente campagne des Raptors de Toronto en faveur de la loi sur la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.

ER Avez–vous fait comme lui et recommandé Aéroplan à quelqu’un d’autre ?

KJR Bien sûr. J’essaie de transmettre les connaissances que j’ai acquises. Le partage est au cœur de la culture autochtone. On ne garde pas les choses pour soi : on essaie toujours de partager ce qu’on a reçu.

ER Quelle facette d’Aéroplan auriez–vous aimé savoir avant ?

KJR J’aurais aimé connaître plus tôt l’existence de l’eBoutique Aéroplan. C’est fou qu’on puisse accumuler des points à l’achat d’articles essentiels, comme un portable Apple. Et j’aurais aimé savoir plus tôt qu’on peut lier son compte à Uber et Uber Eats pour accumuler plus de points.

ER Pourquoi Aéroplan est–il avantageux pour vous ?

KJR J’aime pouvoir profiter de quelque chose que je fais déjà. Ça tombe sous le sens. Je dépense déjà cet argent, alors autant accumuler des points et des privilèges en le faisant. Ça me semble juste logique.

ER Dans quel but accumulez–vous vos points Aéroplan ?

KJR Je vais avoir 30 ans cette année, et un de mes grands objectifs est de sortir du continent. Je n’ai jamais voyagé hors de l’Amérique du Nord et je veux aller à l’étranger. Je n’ai encore rien décidé, mais l’Europe est une région qui m’attire, surtout vu les nombreux vols directs au départ du Canada. Une fois là–bas, c’est tellement facile de prendre le train ou de faire de petits trajets en avion pour se déplacer. J’aimerais aussi aller en Nouvelle–Zélande à un moment donné.

ER Parlez–nous d’un récent voyage mémorable.

KJR En mars, j’ai participé à mon premier Yukon Native Hockey Tournament à Whitehorse. Mon père y allait chaque année quand j’étais jeune, mais comme il n’y avait pas de section pour les jeunes ou les femmes, je ne l’ai jamais accompagné. L’an dernier, à la création d’une division féminine, jouer dans ce tournoi est devenu vital pour moi. Je savais qu’il fallait que ça se fasse.

Ce fut tellement une belle expérience ! Toute la communauté (et bien des gens des communautés voisines) est fière de ce tournoi. L’aréna était toujours rempli à craquer, et tout le monde était vraiment heureux d’être là. En Alberta, ou dans les endroits où la population est beaucoup plus importante, il me semble qu’on tient ce genre de choses pour acquises. À Whitehorse, on avait l’impression que les gens étaient là du matin au soir.

En règle générale, j’aime jouer pour des équipes où je connais quelqu’un, mais cette fois–là je n’avais jamais rencontré aucune des joueuses de mon équipe avant le voyage. Heureusement, un ami de la famille a pu me mettre en contact avec une équipe pouvant m’accueillir, et on s’est super bien entendues. On a même gagné le tournoi. J’y ai gravé tant de souvenirs et y ai fait tant de belles rencontres que je planifie déjà d’y retourner.

Avec une passe–statut, les membres Aéroplan Élite admissibles peuvent gâter qui ils veulent, parent, ami ou collègue, du moment qu’ils ont une réservation en règle avec Air Canada. Le bénéficiaire, de même que ses compagnons de voyage, jouira alors de services haut de gamme pendant toute la durée de son voyage.
 

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