L’actrice Shay Mitchell sur l’ABC des affaires et des bagages
L’envie folle de voyager est bien ancrée chez Shay Mitchell. Un bon indice : sa fille s’appelle Atlas. D’autres preuves pullulent sur son compte Instagram, où les publications d’avant la covid-19 font la part belle aux décors grandioses de ses escapades. Et puis il y a eu sa série YouTube Shaycation, qui a documenté ses aventures à Bali, en Inde, en Grèce et ailleurs. Enfin, il y a Béis, son entreprise de valises fondée en 2018 (elle cherchait depuis longtemps le bagage parfait, depuis que les boîtiers Caboodles l’avaient préparée à ses voyages d’enfance, et a finalement décidé de dessiner les siens). Après des années à esquisser des prototypes alliant look chic et fonctionnalité à bon prix, l’affaire était enfin dans le sac. Nous étions curieux de découvrir comment la nouvelle maman, actrice et entrepreneuse tient le coup pendant la pandémie (et de savoir où elle se dirige maintenant).
enRoute Qu’avez-vous appris en tant qu’actrice qui vous aide en affaires ?
Shay Mitchell La patience, entre autres. On s’assoit et on attend longtemps sur les plateaux, et avec les bagages, il y a toujours des délais et des accrocs. J’ai aussi appris à suivre mon instinct et mon cœur. Dernière chose mais non la moindre : le travail d’équipe. En tournage, vous travaillez avec une foule de personnes différentes. C’est la même chose avec ma compagnie de bagages, car plein de gens contribuent à leur fabrication. C’est toujours un travail d’équipe.
ER Qu’est-ce qui a mené à la création de votre gamme de bagages ?
SM Elle est née d’une frustration profonde par rapport à l’offre. Les valises que je voyais étaient soit hors de prix, soit peu pratiques, soit carrément laides. Chaque fois que j’étais en avion, je griffonnais la valise parfaite sur ma serviette de papier. Dans ma tête, elle combinait toujours allure et fonctionnalité. J’en ris avec ma mère aujourd’hui, mais j’avais beaucoup de coffrets Caboodles quand j’étais jeune ; la boîte était plus précieuse pour moi que le contenu. J’ai toujours aimé l’organisation, toujours voulu garder près de moi ce dont j’ai besoin.
ER Comment parvenez-vous à arrimer votre carrière d’actrice à vos activités entrepreneuriales ?
SM Il faut établir des priorités. Je consulte aussi mon équipe chaque matin et nous établissons ce qui doit être fait dans la journée, et ce qui peut attendre. Impossible de tout faire en même temps. Et désormais, Atlas est au sommet de mes priorités.
ER De quels produits Béis ne pouvez-vous plus vous passer ?
SM J’aime l’Overnighter au motif de tapisserie, parce qu’il est super léger et que je peux y mettre une tonne de choses pour Atlas. Et j’utilise l’étui à cosmétiques tous les jours (doté d’un miroir avec support dépliable, alors vous pouvez vous préparer, peu importe où vous vous trouvez).
ER Vous affirmez haut et fort votre appui à Black Lives Matter. Comment utilisez-vous les réseaux sociaux pour faire le bien ?
SM Une bonne partie des enjeux sociaux et politiques actuels liés aux droits de la personne me touchent. Je crois que chaque entreprise doit en faire plus non seulement pour minimiser son empreinte carbone, mais aussi pour utiliser sa tribune de façon positive et sensibiliser les gens.
ER Comment votre identité canadienne vous définit-elle ?
SM Ça me forge comme personne et comme femme d’affaires. Le Canada sera toujours mon chez-moi, peu importe où je me trouve dans le monde. Je suis très fière d’être Canadienne. C’est quelque chose que je dis toujours d’entrée de jeu aux gens. Si je pouvais porter un badge sur mon front, je le ferais.
ER Qu’est-ce qui vous manque particulièrement du Canada ?
SM Me croiriez-vous si je vous disais que j’ai un tiroir rempli de chips au ketchup et de Smarties ? Tant de choses me manquent, mais surtout les gens. Il existe une énergie canadienne (nous sommes accueillants et je le sens dès mon arrivée à l’aéroport). Et puis les saisons. À L.A., la météo est bonne, mais je m’ennuie des feuilles qui changent de couleur à l’automne et du début de l’hiver.
ER Votre plus précieux conseil pour faire les bagages ?
SM J’apporte trop de choses. C’est important pour moi de sentir que j’ai tout ce qu’il me faut. Depuis peu, j’ai découvert les bagages sous vide. Chandails, robes et tout le reste… c’est fou à quel point tout perd en volume. Quand vous voyagez avec des enfants et un partenaire, les cubes d’emballage maintiennent vos affaires bien séparées, et ça demeure super organisé.
Le Questionnaire
- Souvenir favori Mon sirop d’érable canadien.
- Voisin de rêve en avion Beyoncé.
- Premier souvenir de voyage Faire ma propre valise pour notre premier voyage de famille (à Walt Disney World, je crois). Je me rappelle que je pouvais porter ma propre valise et ça m’enchantait. J’ai cette fascination pour les bagages depuis l’enfance.
- Destination à voir absolument L’Écosse. Ma grand-mère est Écossaise et je dois aller y jeter un œil. Je suis allée en Irlande (j’en suis gaga) et l’Écosse suit sur ma liste. J’écris sur papier les destinations qui me font rêver (la Colombie, entre autres) ; je crois que c’est une bonne façon de forcer le destin.
- Incontournable du bagage à main En ce moment, du désinfectant, mais sinon, une recharge de téléphone.
- Le voyage a le pouvoir de… Vous ouvrir à des personnes et à des cultures nouvelles comme rien d’autre.
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