Dans notre série Fenêtres sur le monde, nous demandons à des Canadiens vivant à l’étranger de nous donner une idée de ce à quoi ressemble la vie à l’endroit où ils résident. C’est une façon de franchir les frontières sans sortir de chez soi.
En plein cœur de la pandémie, la bande–son typique de Paris (le klaxon des scooters, le hurlement des sirènes, le brouhaha des voix parisiennes qui font écho à celles des touristes, dans l’air chargé d’électricité) a été remplacée par un calme inhabituel, mais bienvenu.
Récemment, un samedi midi, je me suis retrouvée en solo à la tour Eiffel, où habituellement j’aurais eu à me frayer un chemin entre les touristes émerveillés par leur première visite et les influenceurs cherchant le meilleur angle pour se tirer le portrait devant la dame de fer et le spectacle des magnolias en fleurs. À part quelques passants qui s’arrêtent pour admirer cette explosion printanière et prendre deux, trois clichés, je l’ai à moi toute seule.