Takja BBQ House à Toronto prend la quatrième place sur la liste des 10 Meilleurs nouveaux restos d’Air Canada en 2024.
Takja BBQ House
Toronto, ON
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Partenaires prestigieux
D’énormes pièces de contre-filet, de faux-filet et d’épaule de porc de première qualité reposent sous les néons de la cave de maturation à sec et humide, mais les projos sont braqués sur les grils au centre des tables. Sortant de l’ombre, un serveur se pose lestement sur notre banquette sarcelle lustrée. Ce soir, le barbecue coréen se laisse servir.
Takja signifie « table » en coréen. Décorez la vôtre d’une crêpe aux gonades d’oursins d’Hokkaido, au Japon.
Dans cette grilladerie coréenne du trio à qui l’on doit le comptoir de sushis aux poissons de pêche durable vieillis maison à sec Oroshi Fish Co., Edward Bang, Jason Ching et Jeff Kang, les serveurs font la cuisson à table.
Remettez-vous-en au chef et optez pour le hansang (« table pleine de plats », en coréen), qui comprend quatre pièces de viande.
Vu l’ADN piscicole de l’équipe, on débute par la crêpe aux fruits de mer. Épaisse, moelleuse et croûtée, elle déborde de crevettes et de calmar. Une lager au riz Super Dry de la Rorschach Brewing Co. torontoise s’impose : nette en bouche et rafraîchissante, elle prépare à la prochaine bouchée.
Le Takja BBQ House est « le restaurant que nous avons toujours voulu ouvrir », affirme le chef Jeff Kang (à droite), qui a ouvert l’établissement avec Edward Bang (à gauche) et Jason Ching (absent).
Le Takja BBQ House et son frère, l’Oroshi Fish Co., apportent feu et fraîcheur au quartier Little Italy.
Toutes les pièces de viande sont apportées aux tables sur des assiettes dorées, « ce qui est assez traditionnel en Corée », explique Yunjung Landau, directrice générale.
Pluriel, en fait. Un défilé de banchans et de condiments s’ébranle et, entre deux bouts de kimchi, de feuilles de moutarde marinées et de jeotgal de calmar (calmar fermenté salé), nos baguettes se font aller. Les miennes sont aimantées par le jalapeño muchim, une salade de piments marinés qui me met l’eau à la bouche.
Vivez votre propre aventure, avec des options à la carte comme des nouilles de sarrasin à la sauce soya et au shiso.
Le chef Kang entre en scène avec des plats dorés de pièces prêtes à griller sur un plateau. Il saisit rapidement la sériole d’Hawaii et grille le galbi mariné à la sauce soya sucrée de bout de côtes de bœuf du Kansas avant de nous servir. « Essayez le poisson avec juste du sel, pour commencer », suggère-t-il. Judicieux conseil. La sériole vieillie à sec brille au naturel. Je suis néanmoins tentée par le wasabi maison et le ssamjang, ou pâte de soya fermenté 30 jours.
Un ragoût bouillonnant au tofu soyeux ferme la marche, brûlant d’assez de dadaegi (huile pimentée) pour se démarquer.
À ne pas manquer : Le bingsu, un dessert crémeux de glace pilée au lait, aux parfums étonnants tels que patate sucrée, fraises-rhubarbe ou maïs, saveur extrêmement populaire en été.
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