Vu leurs plus grands réservoirs de carburant, nos gros-porteurs vont surtout outre-mer, mais ils peuvent aussi assurer de courts vols de mise en place, comme Toronto-Montréal. Il faut également tenir compte de la demande saisonnière. Je vais à la Barbade aux commandes de l’A320 d’Airbus, mais le Boeing 767 est utilisé en haute saison hivernale pour servir un plus grand nombre de passagers. Les vols long-courriers vers Hong Kong via le pôle ne sont assurés qu’en Boeing 777, dont le carburant embarqué permettrait à une Civic de Honda de faire à peu près 84 fois le tour de la Terre.
Photo : Reynard Li
Doug Morris est auteur, météorologue, instructeur et commandant de Boeing 787 d’Air Canada.