Qu’arrive–t–il avant un décollage ?

Le refoulement ne se limite pas au moment où l’avion quitte la porte d’embarquement. C’est le résultat des efforts combinés d’une soixantaine d’équipes, comme pour un spectacle. Et pour Air Canada et Air Canada Rouge, il a lieu plus de 700 fois par jour.

Les pilotes font leurs vérifications à l’aire de trafic, reçoivent l’autorisation de la circulation aérienne, revoient les procédures d’urgence, confirment leur niveau de carburant et échangent avec l’équipe au sol. Les agents de bord préparent la cabine et veillent aux besoins des passagers. De son poste, le commandant coordonne ces tâches tel un chef d’orchestre. Une fois les portes cabine et cargo fermées, la passerelle rétractée, la liste de contrôle avant le départ passée en revue et le poids de l’avion calculé, une demande de refoulement peut être soumise. L’agent de piste donne son feu vert, le commandant relâche les freins et… le spectacle commence !

25 septembre 2019
Un avion sur le tarmac en attente de décoller.

Dans les coulisses

  1. Le refoulement comme tel dure à peine deux minutes, et les passagers peuvent en observer certaines étapes à partir de leur siège. Le chef de cabine sécurise les portes et décrit le déroulement des opérations sur le système d’annonces aux passagers, en indiquant à l’équipage de se préparer au décollage et d’effectuer les dernières vérifications.

  2. Quand l’autorisation de refoulement est accordée, le dernier point sur la liste de contrôle avant le départ est d’allumer le feu anticollision. Une fois ce phare rouge vif situé sous le fuselage allumé, le démarrage du moteur est imminent.

Portrait du capitaine Doug Morris d'Air Canada
Photo : Reynard Li

Doug Morris est auteur, météorologue, instructeur et commandant de Boeing 787 d’Air Canada.