Que je sois en vol ou pas, je reste au fait des prévisions d’intempéries. On voit beaucoup de choses à une ou deux centaines de mètres d’altitude ou à l’altitude de croisière — mais pour celles qui m’échappent, je suis content de pouvoir compter sur le radar météo de mon appareil. Le radar détecte les précipitations, qui, si elles sont importantes, impliquent des turbulences, car l’air est instable et en mouvement et peut provoquer des secousses.
Le radar est logé dans le nez des avions de ligne ; c’est ce qu’on appelle un radôme (dôme radar), qu’une charnière permet d’ouvrir pour l’entretien. Le radar météo a ses origines dans la technologie de la Seconde Guerre mondiale (comme son cousin, le micro–onde). Le radar envoie des impulsions d’énergie à micro–ondes, que les précipitations réfléchissent vers le récepteur. C’est un excellent détecteur de pluie; cependant, certains autres types de précipitations réfléchissent moins d’énergie, de sorte qu’un pilote doit mettre en doute ces « retours ».