Les avions de ligne sont conçus pour le froid (il fait –57 °C aux altitudes de croisière) et tout pilote apprécie l’air plus dense qu’amène le froid. L’air glacial à –40 °C est 33 % plus dense que l’air chaud à 40 °C. L’air froid augmente la portance ainsi que la poussée des réacteurs et des hélices. Les pilotes aiment à dire qu’un avion dans l’air froid s’élève « comme un ange qui a le mal du pays ».
Le froid extrême pose des défis au sol, mais nous sommes des experts du froid canadien. Un réacteur ne démarrera que si l’huile est à plus de –40 °C ; on doit donc préchauffer les moteurs. Garder les machines au chaud, vite brancher les tuyaux d’air chaud à la cabine, tenir les réchauffeurs prêts et porter des vêtements supplémentaires, c’est la réalité de la Société dans l’hiver canadien. Même quand le mercure chute, notre but reste de vous emmener à destination promptement et en toute sécurité.