En octobre 2019, Brandon Stansell, auteur des hymnes queer Slow Down et Never Know, est retourné dans sa ville natale de Chattanooga au Tennessee pour y donner son premier spectacle depuis son coming out. Ce concert qui marquait son retour est un moment clé de son nouveau documentaire Three Chords and a Lie (disponible pour les membres Aéroplan sur la nouvelle plateforme de diffusion en continu d’Air Canada du 24 au 28 juin, gracieuseté de OUTtv), qui suit Stansell alors qu’il confronte son passé et s’interroge sur l’espoir qu’il exprime à travers sa musique. Il était à Palm Springs lors de notre entretien sur son film, la création LGBTQIA+ et son endroit préféré dans le monde.
enRoute Three Chords and a Lie explore le pouvoir réparateur de la musique et la façon dont vous exprimez un point de vue ouvertement queer dans vos chansons. Quelle est votre première chanson qui parle du fait d’être gay ?
Brandon Stansell Mon premier projet était un album–concept sur ma première rupture. J’avais un blocage au niveau de l’écriture parce que je sentais que je n’avais rien à dire. Puis, je me suis fait larguer et j’ai eu de la matière ! La musique a été l’élément cathartique qui m’a permis de traverser cette période de ma vie. Mais c’est aussi le moment où j’ai réalisé que je pouvais faire ce que j’avais toujours voulu faire, c’est–à–dire écrire de la musique !