La vedette de Grey’s Anatomy Giacomo Gianniotti jase voyage et bienfaisance

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En tant qu’interprète du passionné et têtu Dr Andrew DeLuca dans la dramatique médicale Dre Grey, leçon d’anatomie, l’acteur italo–canadien Giacomo Gianniotti a vécu son lot de catastrophes, qu’il sauve des victimes sous les décombres d’un tunnel ou brave le blizzard, à pied, pour aller chercher un foie à transplanter. Mais, dans la 17e saison, de retour le 12 novembre sur les ondes de CTV, Dr DeLuca et l’hôpital Grey Sloan Memorial affronteront leur pire situation d’urgence à ce jour : la pandémie du coronavirus. Depuis mars, le comédien qui a vu le jour à Rome et a grandi à Toronto est à Los Angeles, où il tourne Dre Grey, et collabore avec Nobis – griffe canadienne de vêtements d’extérieur – à titre d’ambassadeur international. Ce mois–ci, Nobis lance No Cold Shoulder, une collecte virtuelle de manteaux pour les communautés les plus démunies de la planète. « Pour une famille nombreuse, un manteau peut représenter une grosse dépense. En offrir nous semblait une belle initiative pour alléger le fardeau de l’hiver », déclare M. Gianniotti.

Avant la première de Dre Grey, nous avons discuté avec Giacomo Gianniotti des surprises réservées aux fans cette saison, et de l’influence de ses origines italiennes sur son interprétation du Dr DeLuca et ses rituels en voyage.

12 novembre 2020
Giacomo Gianniotti dans le rôle du Dr DeLuca de la série télévisée Grey’s Anatomy
   Photo : @giacomo_gianniotti

enRoute Dre Grey, leçon d’anatomie est une habituée des catastrophes naturelles et autres crises, mais la télésérie est d’abord un divertissement, un moyen d’évasion. Quelle a été votre réaction quand vous avez appris que la COVID–19 jouerait un rôle majeur, cette saison ?

Giacomo Gianniotti Depuis le début de Dre Grey, l’émission aborde de front des enjeux sociaux de l’heure et traite de sujets qui ont des répercussions directes sur nos vies et notre monde. Nous sommes vraiment heureux de pouvoir raconter des histoires qui célèbrent les professionnels de la santé rudement mis à l’épreuve depuis les 8 derniers mois, tout en honorant les familles qui ont été frappées par la COVID et ont perdu des proches. Cette 17e saison leur est dédiée. On sent que tout le monde [les acteurs comme l’équipe de production] a donné son 110 %, afin que cette saison de Dre Grey, leçon d’anatomie soit la plus mémorable.

ER À l’approche du tournage, comment vous êtes–vous préparé ? Avez–vous parlé à des médecins, dans des services de première ligne ?

GG Il y a quelques médecins consultants sur le plateau qui travaillaient aussi dans des unités COVID, alors ils ont partagé leurs propres expériences avec les scénaristes. Ils agissent également comme ressources pour nous, les acteurs, si on a des questions, en plus de s’assurer que nos pratiques sont le plus authentiques possible. De plus, au début de la pandémie, par simple curiosité, je regardais en rafale des vidéos tournées par des infirmières et des médecins se confiant sur leur quotidien et sur ce qui se passait en coulisses, dans leurs hôpitaux.

Vue aérienne du Colisée à Rome, Italie
Rome.   Photo : Spencer Davis

ER Dans Dre Grey, l’italien fait naître une idylle entre Andrew DeLuca et Meredith Grey. Avez–vous appris cette langue avec vos parents, quand vous étiez enfant ?

GG Je suis né à Rome, et ce n’est qu’à 6 ans que j’ai immigré au Canada. Ma mère est Canadienne, et mon père Italien. C’était très important pour eux que je préserve ma langue et ma culture. Tous les étés, depuis mon arrivée ici, on m’a envoyé passer mes étés à Rome, avec ma grand–mère, mes oncles et cousins. C’est la première fois cette année, à cause de la pandémie, que je ne retourne pas en Italie. Quand j’ai commencé à jouer dans Dre Grey et que les auteurs ont découvert que l’italien était ma langue maternelle, ils se sont dit : « Oh, faut absolument se servir de ça, d’une manière ou d’une autre ! » Et c’est ainsi qu’ils ont créé le personnage de Carina, ma sœur interprétée par Stefania Spampinato. J’adore partager l’écran avec elle, dans des scènes où on discute simplement en italien, dans les corridors de l’hôpital Grey Sloan. Et, ouais, jouer la carte du charme latin et utiliser la langue comme instrument de séduction pour faire succomber Meredith –, c’était agréable.

Vue aérienne de voiliers dans une crique à Capri, Italie.
Un gros plan de Spaghetti alle vongole, spaghetti aux palourdes
Capri, Italie.   Photo : Joe Byrnes
Spaghettis alle vongole.    Photo : Giorgio Giorgi

ER Quelle est votre destination préférée ?

GG Capri. Ma petite île favorite, au large de Naples, en Italie. Il y a quelque chose de véritablement magique dans l’air là–bas. On y trouve d’immenses falaises, rochers, alcôves et grottes. Étant au large de la côte amalfitaine, la cuisine y est incroyable aussi. Entre autres classiques du cru, faut goûter aux spaghettis alle vongole, avec palourdes, persil plat et flocons de piment.

ER Avez–vous des rituels en voyage ?

GG Si je visite une ville pour la première fois, je cherche illico un vélo, parce que c’est le meilleur moyen pour explorer et tomber par hasard sur de petits trésors. Si je tourne un film ou une télésérie, je demande toujours où je peux trouver une boutique de bicyclettes, j’en loue une, je l’enfourche et je pars à l’aventure. La ville que j’ai le plus aimée découvrir à vélo, c’est probablement Berlin. J’y ai tourné un long métrage intitulé 10 secondes de liberté avec Stephan James – un autre confrère canadien– sur la vie de Jesse Owens et les Jeux olympiques de Berlin, en 1936. Il y a des pistes cyclables partout, à Berlin.

Un stand de vélo complet à côté d'une cathédrale de Berlin
Berlin.   Photo : Shobhit Sharma

ER Pourquoi la campagne No Cold Shoulder est–elle si importante à vos yeux ?

GG Je suis vraiment fier de mon partenariat avec Nobis à plus grande échelle. On vit des moments très éprouvants, et alors que l’hiver est à nos portes et qu’il commence à faire froid, il nous a semblé que cette initiative serait un beau geste de compassion pour aider notre communauté. Rendez–vous sur nocoldshoulder.com (en anglais seulement), et découvrez comment faire don de vos manteaux doucement usés, à des organismes locaux œuvrant auprès de gens dans le besoin.

Giacomo Gianniotti assis sur un tabouret dans un manteau pour la campagne No Cold Shoulder de Nobis
   Photo : Justin Wu Photography

Le questionnaire

  • Voisine de rêve en avion Mon épouse – alors qu’on joue à Mario Kart sur ma console Nintendo Switch.

  • Souvenirs préférés Des mouchoirs de poche. Quand je les porte, ils me rappellent mes voyages précédents.

  • Tenue de voyage Confortable en ta !

  • Dernier voyage New York.

  • Prochain voyage À part les incontournables – visites familiales à Toronto et à Rome – j’ai toujours voulu voir les pyramides, en Égypte.