La star canadienne du tennis Bianca Andreescu sur ses rituels d’avant–match —

L’étoile montante du tennis se livre sur sa notoriété soudaine et son style de jeu.

Au début de l’année, personne ne connaissait Bianca Andreescu, classée 152e par la Women’s Tennis Association (WTA). Mais à peine quatre jours après le début de janvier, elle faisait les manchettes après avoir battu Venus Williams à l’ASB Classic d’Auckland. Puis en mars, la joueuse originaire de Mississauga, qui aura 19 ans ce mois–ci, remportait son premier titre de la WTA à Indian Wells, en Californie, devenant la plus jeune femme à remporter le tournoi depuis la victoire de Serena Williams en 1999. Nous avons parlé à la star montante juste avant l’Omnium de Miami.

enRoute Vos trucs sont bourrés, roulés ou pliés ?

Bianca Andreescu Je plie. Je peux en mettre plus dans mes bagages comme ça.

er Avez–vous un rituel d’avant–match ?

ba Je médite 10 minutes, ce qui m’aide à me centrer, à me calmer et à oublier ce qui m’entoure. Je prépare mes raquettes et discute avec mon coach des tactiques à adopter lors du match. J’ai un rituel superstitieux : je me lave les mains avant de me rendre sur le terrain. Et j’utilise mon antivibrateur fétiche marqué d’un drapeau canadien.

er Comment décririez–vous votre style de jeu ?

ba On dit que j’ai plein de cordes à mon arc. Je peux faire des effets latéraux, des amortis, m’approcher du filet, frapper des balles hautes ou rapides, prendre un élan, tout ça. Il est parfois difficile de frapper le bon coup au bon moment parce que je peux tous les réussir, mais j’y travaille et ça se voit dans mes matchs. Je veux qu’on dise de moi que j’ai un jeu complet, que je suis forte mentalement, physiquement et sur le plan tactique.

er #BiancaRising était populaire après Indian Wells. Comment se sent–on au centre de tant d’attention ?

ba C’est écrasant, mais c’est un rêve devenu réalité : mon nom figure à côté de ceux d’une foule de champions, et certains d’entre eux me reconnaissent. Et comme je compte élever la barre des objectifs et des standards, vous entendrez encore parler de moi !

25 mai, 2019