enRoute Il y a trois ans qu’on ne vous avait pas vue dans une production bollywoodienne. Qu’est–ce qui vous a poussée à accepter The Sky Is Pink, qui s'inspire de l'histoire de la famille de la jeune autrice Aisha Chaudhary ?
Priyanka Chopra Jonas Il n’a jamais été question que je ne tourne que des films en hindi. Jouer à Hollywood et à Bollywood n’est pas incompatible, je ne me suis jamais sentie forcée de choisir l’un ou l’autre. C’est que le tournage de la série Quantico s’échelonnait sur 11 mois dans l'année. J’ai pu inclure dans mon horaire chargé N’est–ce pas romantique?, Alerte à Malibu et un bout de Bajirao Mastani pendant qu’on filmait la série, mais c’était difficile d’insérer un long métrage en entier. Une fois Quantico bouclée, j’ai eu vraiment envie de faire un film en hindi. Mon agente a évoqué The Sky Is Pink, sachant que ça allait cliquer. Je l'ai appelée illico après avoir lu le scénario pour rencontrer la réalisatrice.
ER Qu’est–ce qui vous a attirée dans ce scénario ?
PCJ Il y a une vérité universelle dans ce film et dans la perte d’un être cher en général : c’est ce qui m’a plu. Il y a des années, mon père, qui avait une sacrée personnalité, est décédé. Il aurait détesté que nous le pleurions, alors nous avons plutôt célébré sa vie. Nous avons engagé son groupe préféré et servi ses mets favoris. J’ai été fascinée par la manière dont le réalisateur aborde la mort dans The Sky Is Pink. Il ne s’agissait pas juste d’un projet de plus à ma filmographie. C’est pourquoi j’ai décidé d’y jouer et de le produire. J’ai foi en ce film.
ER Comment Purple Pebble Pictures, votre maison de production, s’y est–elle investie ?
PCJ Avec Purple Pebble Pictures, j’ai produit environ neuf films régionaux, mais je n’ai joué dans aucun avant celui–ci, afin que ma boîte reste autonome. Quand je suis tombée sur ce projet, j’y croyais tellement que j’ai déclaré au producteur vouloir m’impliquer de plus près ; je savais que je pouvais porter l’œuvre et la promouvoir à bon escient. Purple Pebble Pictures produit des films qui ont un propos, qui défendent des idéaux. Ce qui ne veut pas dire que tous prêchent une certaine morale ou renferment un aspect de responsabilité sociale, mais la narration doit défendre un point de vue.