« On s’attendrait à des effluves salins, mais ça sent plutôt intensément le vert et le frais », déclare la photographe Melissa Alcena, qui a grandi aux Bahamas. « Je n’ai jamais vu autant de verdure. Tout est de couleur vive, même le sable noir. Ça apaise, ça recharge. On luit dès qu’on met le pied dehors. »
En explorant cette île volcanique française, Mme Alcena a visité des fermettes à flanc de montagne qui utilisent des techniques centenaires, des villages de pêcheurs traditionnels et des rhumeries. Tout ça pour voir comment la Martinique vise à réduire sa dépendance aux importations alimentaires et à accélérer son développement durable tout en célébrant ses profondes racines culturelles.
« On sait qu’on se trouve dans un lieu à l’histoire immense et compliquée. Qu’on soit sur la plage ou en forêt, on le sent par la plante des pieds : la Martinique a tout vu, et elle continue de s’épanouir. Les gens tiennent à leur culture. »