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Initiés Aéroplan : les meneurs d’Équipe Canada

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Les meneurs d’Équipe Canada nous parlent des Jeux olympiques et paralympiques, de leadership et de leurs trucs pour accumuler des points Aéroplan en route vers l’or.

À l’occasion des Jeux de Paris 2024, nous discutons de points Aéroplan et de voyages avec des meneurs d’Équipe Canada. Bien des Canadiens se souviennent du jour où Bruny Surin a lancé Donovan Bailey vers la victoire au relais 4 x 100 mètres aux Jeux olympiques d’été de 1996 à Atlanta. Ou des deux médailles d’argent de Karolina Wisniewska, en super–G et en slalom géant, aux Jeux paralympiques d’hiver de 1998 à Nagano. Aujourd’hui, ces deux athlètes, qui ont participé respectivement à quatre Jeux olympiques et à trois Jeux paralympiques, guident la prochaine génération à Paris en tant que chefs de mission, aux côtés de leurs collègues du Comité olympique canadien, David Shoemaker, chef de la direction et secrétaire général, et Candice Maxis, chef, Personnes et culture, et de Marc–André Fabien, président du Comité paralympique canadien.

02 juillet 2024
Une vue ensoleillée sur la Seine à Paris
   Photo : Pocholocalapre/Getty

enRoute Peu de gens réalisent l’importance des voyages pour les athlètes. En quoi aident–ils les missions du Comité olympique canadien (COC) et du Comité paralympique canadien (CPC) ?

David Shoemaker La plupart des gens pensent que les équipes olympiques et paralympiques se retrouvent toutes au même endroit, prennent le même vol et vont aux Jeux ensemble. Au contraire ! On a des centaines d’athlètes qui arrivent des quatre coins du monde, pas juste du Canada. Il y a des myriades de facteurs, et on ne pourrait jamais y arriver sans un partenaire comme Air Canada.

Un profil de David Shoemaker
Photo : gracieuseté de David Shoemaker

David Shoemaker

Occupation : Chef de la direction et secrétaire général, Comité olympique canadien
Basé à : Toronto, ON
Points : 146 000
Membre depuis: 1986

Candice Maxis Notre mission est de favoriser les chances de médailles et de promouvoir les valeurs olympiques. Côté valeurs, les athlètes nouent des liens, se font de nouveaux amis et ouvrent leurs horizons en voyage. Au bout du compte, ça en fait de meilleures personnes. Je pense aussi que ça aide à la résilience. En s’adaptant à des réalités différentes, on devient plus fort.

Marc–André Fabien Je pense que ça renforce également les liens entre athlètes de différents sports quand ils voyagent ensemble sur des vols qui durent parfois 10 ou 12 heures. Ça crée l’ambiance qu’on souhaite avant même qu’ils arrivent au village olympique et paralympique.

ER Bruny et Karolina, quelle est votre approche du leadership comme chefs de mission ?

Karolina Wisniewska Je suis co–chef de mission avec Josh Vander Vies. J’ai été athlète et je suis impliquée dans le système sportif depuis longtemps, mais ce rôle, c’est nouveau et excitant. Question leadership, on est là pour servir les athlètes, les entraîneurs et leurs équipes de services intégrés. On n’est pas là pour imposer ou décider ce qu’on va leur offrir. On est là pour les servir en fonction de leurs besoins.

Karolina Wisniewska dans une veste rouge Lululemon Team Canada
Photo: gracieuseté de Karolina Wisniewska

Karolina Wisniewska

Occupation : Co–chef de mission d’Équipe Canada, Jeux paralympiques de 2024
Basé à : Montréal, QC
Points : 110 000
Membre depuis: 1994

Bruny Surin Comme le dit Karolina, on est là pour les athlètes. Il est très important de ne pas s’imposer et de ne pas entrer dans leur bulle, car ils ont déjà le soutien de leurs entraîneurs et de leurs équipes. Dans le but de bâtir des relations avec les athlètes avant Paris, je me suis rendu à plusieurs compétitions et entraînements pour me présenter.

DS Ils sont bien trop modestes. Karolina et Bruny sont des exemples de réussite dans les domaines paralympique et olympique. Ce sont des leaders inspirants d’Équipe Canada, qui s’expriment avec autorité et crédibilité. On a constaté qu’il s’agit là d’un élément essentiel de la réussite de notre équipe lorsqu’elle se déplace à l’étranger.

ER Voyager est aussi au cœur de votre mandat. Comme membres Aéroplan de longue date, quels trucs donneriez–vous ?

MF En ce moment, j’accumule surtout des points. Je conseillerais d’essayer de réserver auprès de transporteurs membres de Star Alliance et d’accumuler autant de points que possible.

KW J’accumule des points en faisant des achats en ligne. Par exemple, on peut acheter la nouvelle tenue d’athlète lululemon–Équipe Canada à l’eBoutique Aéroplan. Et les multiplicateurs d’offres permettent d’accumuler plus de points pour chaque dollar dépensé.

Karolina Wisniewska monte sur le podium à Vancouver lors des Jeux paralympiques d’hiver de 2010, après avoir remporté la médaille de bronze
Karolina Wisniewska monte sur le podium à Vancouver lors des Jeux paralympiques d’hiver de 2010, après avoir remporté la médaille de bronze en slalom féminin.
Marc-André Fabien prononçant un discours sur scène
L’une des plus grandes fiertés de Marc– André Fabien en tant qu’avocat plaidant a été de représenter le Canada devant le Tribunal arbitral du sport.

CM J’ai découvert qu’on peut lier son compte Aéroplan avec les marques partenaires pour du covoiturage, du café, etc. Ça m’a poussée à changer de trajet quand j’ai besoin d’essence ou de caféine. Je m’efforce donc de mieux tirer parti de ces partenariats.

BS Je visite régulièrement le site web d’Aéroplan et je me tiens au courant des partenariats. Avec ma carte de crédit Aéroplan, je m’assure d’obtenir une récompense à chaque achat. J’investis aussi stratégiquement, car ça vaut parfois la peine de payer un peu plus pour accumuler plus de points et changer de statut. Une fois le statut obtenu, croyez–moi, ça joue beaucoup.

DS Le meilleur conseil que je peux donner, c’est de télécharger l’appli Air Canada, qui intègre votre compte Aéroplan. C’est un guichet unique pour tous vos besoins en voyage.

ER Les Jeux de Paris 2024 seront les premiers à accueillir le même nombre d’athlètes féminines que masculins. Comment le COC et le CPC soutiennent–ils les progrès du sport féminin ?

DS Ça, c’est une évolution incroyable, et je pense qu’on peut affirmer que cette norme existera à tout jamais en tant qu’exigence déterminante. En fait, depuis un certain nombre d’années, nos équipes olympiques comptent plus de femmes que d’hommes, et plus de maillées féminines que masculins. Nous en sommes très fiers.

MF Le Comité international paralympique a réalisé un travail considérable pour s’assurer qu’il y ait autant de places de quota pour femmes que pour hommes, et le Canada a été très actif pour que ça se produise.

Marc-André Fabien en costume bleu marine et nœud papillon à pois
Photo : gracieuseté de Marc-André Fabien

Marc–André Fabien

Occupation : Président, Comité paralympique canadien
Basé à : Montréal, QC
Points : 512 000
Membre depuis: 2003

DS On est très attentifs à ces développements et on les défend 365 jours par année, et pas uniquement à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques.

KW J’ai travaillé avec le COC et le CPC, et il est aussi intéressant de noter le nombre de femmes qui occupent des postes de responsabilité dans le système sportif canadien. Ça fait déjà un bon moment qu’il y a des femmes à des postes de direction. Comme le dit David, ça n’arrive pas par hasard. Pour notre système sportif, il est important d’impliquer les femmes dans diverses fonctions.

CM Je pense que le mot clé est intentionnalité, et qu’il faut s’assurer que diversité, équité et inclusion fassent partie de chaque action qu’on entreprend au fur et à mesure qu’on progresse en tant qu’organisation.

ER S’il y avait des épreuves olympiques et paralympiques de voyage, quelles seraient vos forces ?

KW Ce n’est pas que je sois imbattable au contrôle de sécurité, mais… mon billet et ma carte d’accès à bord sont prêts, mes chaussures retirées, mon portable sorti, mes liquides organisés. J’ai du métal dans le corps, c’est la seule chose qui me prive de battre des records.

CM Moi aussi, je dirais le contrôle de sécurité. J’ai une carte Nexus et, comme Karolina, j’ai toujours un petit sac de plastique où je place tous mes liquides. C’est un genre de routine.

DS Je dirais exactement le contraire. Je serais champion olympique de vitesse au sortir de l’avion et de l’aéroport. Je bats tout le monde. Je me pousse. J’aime l’aéroport à l’aller, mais quand je rentre chez moi, j’en sors le plus vite possible.

Bruny Surin célèbre l’or dans le relais 4 x 100 mètres aux Jeux olympiques d’été d’Atlanta en 1996
Bruny Surin célèbre l’or dans le relais 4 x 100 mètres aux Jeux olympiques d’été d’Atlanta en 1996.

BS Je pense que je pourrais battre le record du monde s’il s’agit de s’endormir en vitesse en avion. Je bois un verre, j’avale une bouchée, puis je dors aussitôt.

MF J’aurais répondu la vitesse à la sécurité, mais je vais essayer d’être plus original. Je dirais que je bats des records pour ce qui est d’être installé avec un verre de champagne à la main.

ER Pour quels voyages accumulez–vous des points Aéroplan en ce moment ?

CM L’Afrique du Sud, la Grèce, le Ghana, les Maldives et Zanzibar. Étant amatrice de vues à couper le souffle, j’opterais pour ces destinations.

BS J’aimerais aller à Sienne, en Italie, en famille. J’y suis allé souvent, car j’y étais basé quand j’étais athlète professionnel. Je voudrais montrer à ma famille où tout a commencé et me remémorer de bons souvenirs.

MF Pour moi, ce serait le Vietnam. Je n’y suis jamais allé, mais c’est un des premiers pays sur ma liste.

DS Le meilleur croissant que j’aie mangé, c’était au Sofitel Legend Metropole Hanoi. Même si tu ne choisis pas cet hôtel, je t’encourage à y aller, Marc–André ! Quant à moi, ma destination incontournable, c’est Terre–Neuve–et–Labrador. C’est la seule province canadienne où je ne suis pas encore allé.

Candice Maxis debout devant les anneaux olympiques
En dehors du COC, Candice Maxis siège aux conseils d’administration de l’Alliance pour le leadership afrodescendant et d’Aéroports de Montréal.

KW Mes premiers championnats nationaux de ski ont eu lieu à Terre–Neuve, ce qui surprend tout le monde. Mais Marble Mountain est un des sommets les plus élevés à l’est des Rocheuses. J’ai été reçue comme Terre–Neuvienne honoraire: j’ai bu un shooter de screech et embrassé une morue.

BS T’as embrassé une morue ?

DS Bruny, oublie Sienne. Viens avec moi à Terre–Neuve.

KW Je le recommande de tout cœur ! Quant à ma destination, ce serait Milano Cortina aux Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2026, parce que j’ai fait du ski de compétition et que les Alpes sont l’un de mes endroits préférés au monde.

ER Qu’est–ce que ça signifie pour vous de représenter le Canada à l’étranger ?

CM J’ai toujours été fière de mes racines. Je suis Canadienne d’origine haïtienne. Grâce au COC, j’ai un sentiment d’appartenance unique, car je suis en mesure de servir un objectif qui touche presque tous les Canadiens.

Candice Maxis debout devant le logo d'Équipe Canada
Photo : gracieuseté de Candice Maxis

Candice Maxis

Occupation : Chef, Personnes et culture, Comité olympique canadien
Basé à : Montréal, QC
Points : 27 500
Membre depuis: 2014

MF J’ai représenté l’athlète paralympique et actuelle sénatrice Chantal Petitclerc au nom du CPC, de Sport Canada et du gouvernement du Canada dans une affaire où sa course pour la médaille d’or a été déclarée nulle en raison d’un accident parmi d’autres concurrents. Nous avons déposé un protêt contre la décision, et nous avons gagné devant le Tribunal arbitral du sport. Représenter le Canada dans cette salle a été l’un des plus grands moments de ma vie, car je crois fermement en notre pays. Sans vouloir citer Jean Chrétien, le Canada est probablement « le plus meilleur pays du monde ».

DS J’ai vécu à l’étranger pendant 20 ans et je peux dire sans équivoque que c’est quand on vit ailleurs qu’on est le plus fier d’être Canadiens, car c’est là qu’on réalise à quel point notre pays est admiré et respecté dans le monde. C’est un honneur et un privilège de représenter mon pays. J’ai les yeux pleins d’eau à chaque lever de drapeau. Je ne m’en tanne jamais.

David Shoemaker assis sur une chaise rouge devant une grande feuille d'érable
Avant de se joindre au COC, David Shoemaker a passé 7 ans comme directeur général de la NBA China.

KW Les équipes et les athlètes canadiens jouissent tellement d’une bonne réputation, et ça nous sert bien. Je pense qu’on est à la hauteur de la situation. Je suis d’accord avec David quand il dit ne jamais se tanner de voir le lever de drapeau. Jamais. Que ce soit moi qui monte sur le podium ou quelqu’un d’autre.

BS On m’a demandé ce que je ressentais sur le podium quand on a remporté le relais 4 x 100 mètres en 1996. J’ai cru que j’allais m’évanouir. Lors d’une conférence, quelqu’un m’a dit : « Je me rappelle où j’étais quand nous avons gagné en 1996. » Soudain, j’ai compris : il a dit « nous », pas « vous ». Maintenant, en allant à Paris, je le sens : tout le pays est derrière nos athlètes.

Bruny Surin porte une veste noire Lululemon d'Équipe Canada
Photo : gracieuseté de Bruny Surin

Bruny Surin

Occupation : Chef de mission d’Équipe Canada, Jeux olympiques 2024
Basé à : Montréal, QC
Points : 430 000
Membre depuis: 1992

ER Bruny, cette dernière question est pour vous. Si vous pouviez suggérer un documentaire à regarder lors d’un prochain vol Air Canada, ce serait lequel ?

CM Va falloir qu’il y réfléchisse sérieusement.

BS Mets–en, je dois vraiment y réfléchir. Vous devez absolument regarder le film de ma fille, The Relay: Revisiting History. Sur tous vos vols ! Ça vaut la peine.

MF Je suis parfaitement d’accord !

Équipe Canada remporte la médaille d'or olympique de 1996 au relais 4x100 mètres
The Relay: Revisiting History
  • The Relay: Revisiting History — À regarder lors de votre prochain vol : quatre sprinters canadiens stupéfient 85 000 spectateurs et battent les Américains chez eux pour décrocher l’or au relais 4 x 100 mètres des Jeux olympiques de 1996. Une réalisation de Kimberley Ann Surin.
     

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