Montréal, la nuit —

Pour renouer avec sa ville d’adoption, un photographe arpente Montréal de nuit.

En 2012, trois ans après avoir émigré de Nîmes (France) à Montréal, le photographe et recherchiste photo à Air Canada enRoute Thomas Bouquin sentait disparaître son sens de la découverte. Il s’est alors donné pour défi d’observer de plus près son environnement en arpentant les rues la nuit venue, en quête d’une connexion avec sa ville d’adoption.

« La nuit me rappelle d’heureux souvenirs. Enfant, la vue des lumières de la ville par les vitres arrière quand on roulait en famille me procurait une sensation de calme. Jumelant marche et photo, ce projet était une façon de relier passé et présent et de revivre la sérénité de l’enfance lors d’une exploration quotidienne, de retrouver une lecture familière de la ville dans ses lumières et ses espaces. »

01 février 2019
 Trois cabines téléphoniques s'illuminaient dans la nuit noire de Montréal, recouvertes de neige et recouvrant le sol autour d'un mur de briques.
Boulevard De Maisonneuve Ouest, 17 h
Un panache de vapeur sortant d'un tuyau fixé à un bâtiment d'aspect industriel au crépuscule.
Quartier 54, près du métro Rosemont, 23 h
 Un bâtiment carré de couleur sombre la nuit avec une lumière brillante dans une fenêtre.
Rue des Carrières, minuit
Une lumière brille dramatiquement sur un mur de briques sombres et un long chemin avec une bordure jaune la nuit.
Centre–ville, 2 h
Une station de métro vide à Montréal.
Station de métro Bonaventure, 21 h