Étendue dans mon lit au 25hours Hotel Langstrasse, j’observe l’aiguillage des wagons rouge et blanc de la société nationale des chemins de fer suisses qui ralentissent à l’approche de la vingtaine de voies ferrées entrant à la grouillante gare centrale de Zurich. En moins d’une minute, les voyageurs seront descendus à la gare et se seront dépêchés vers la sortie en consultant les horloges Mondaine omniprésentes pour se rendre illico au boulot.
Pour ma part, je m’enroule dans la couette moelleuse. C’est vendredi et mes vacances sédentaires sont l’occasion d’une fin de semaine de relâche dans ma ville d'adoption. Aujourd’hui, la précision suisse peut attendre.