Dans notre série Fenêtres sur le monde, nous demandons à des Canadiens vivant à l’étranger de nous donner une idée de ce à quoi ressemble la vie à l’endroit où ils résident. C’est une façon de franchir les frontières sans sortir de chez soi.
Chaque fois, l’hiver semble prendre les Londoniens par surprise. Sitôt que le mercure se met à descendre, chacun prend conscience que les fenêtres à simple vitrage sont une invention du diable et que porter un châle par–dessus un t–shirt n’est peut–être pas suffisant. Et s’il neige ? Suspendez la circulation ferroviaire, achetez en panique du papier de toilette et ne rentrez pas travailler. (Ce manque de préparation phobique et déconcertant face aux cycles climatiques annuels prévisibles s’applique aussi en cas de chaleur. La clim de notre bureau tombe en panne chaque été « à cause des températures élevées à l’extérieur ».)