8 sentiers de randonnée panoramiques canadiens à ajouter à votre carnet de route

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Aller en nature n’est jamais une mauvaise idée et les spectaculaires paysages canadiens, d’un océan aux deux autres, offrent d’excellentes occasions de se promener, d’observer la faune et de s'émerveiller de la beauté des lieux. Des glaciers de la Colombie‑Britannique aux plages de l’Ontario, découvrez certaines des plus belles randonnées du Canada, pour les débutants comme les pros.

07 mai 2021
Un morceau de bois flotté sur la rive d'une plage de la baie de Middlebrun
   Photo : Ontario Parks

Baie de Middlebrun, Ontario

  • Niveau de difficulté : facile

  • Situé dans le parc provincial Sleeping Giant, ce parcours plat de 4 km, l’une des plus belles randonnées d’Ontario selon nous, se boucle en moins d’une heure. Vous aurez même le temps d’apprécier les traces laissées par la faune sauvage (tentez de repérer les marques de griffes d’ours sur les épinettes). Prolongez le plaisir en prenant un bain de soleil sur la plage qui s’étire au bout du sentier, sur les rivages du lac Supérieur. Les eaux peu profondes mais glaciales de la baie Middlebrun se réchauffent lors des jours chauds d’été, ce qui en fait un endroit parfait pour se rafraîchir.

Deux femmes marchent sur un chemin à côté d'un tipi au Wanuskewin Heritage Park en Saskatchewan
   Photo : Tourism Saskatoon

Parc du patrimoine Wanuskewin, Saskatchewan

  • Niveau de difficulté : facile

  • Ce réseau de sentiers facilement accessible marie la marche à l’activité éducative. Suivez le parcours informatif Trail of the People, un sentier de 4 km ponctué de panneaux explicatifs qui renseignent les randonneurs sur la vie des Cris et des Dénés des environs. Pour une promenade plus courte, optez pour le sentier Buffalo, qui offre des vues sur la rivière Saskatchewan Sud, ou pour le chemin Discovery, sur lequel vous croiserez peut–être un archéologue de l’Université de la Saskatchewan en plein travail.

Les familles en randonnée le long d'un mur de falaises rouges escarpées à Hopewell Rocks, Nouveau-Brunswick
   Photo : Kevin Snair

Hopewell Rocks, Nouveau–Brunswick

  • Niveau de difficulté : facile

  • Évitez les foules près des formations rocheuses de 14 m et dirigez–vous plutôt vers les sentiers de randonnée. Menant à plusieurs sites d’observation, ces circuits proposent des vues imprenables et permettent d’apprécier la faune sauvage. À marée basse, marchez sur le fond océanique (il vous faudra seulement 15 minutes pour atteindre la plage à partir du centre d’accueil). Puis arpentez la plage Demoiselle, une anse sablonneuse qui borde plusieurs marais salants, où vous pourrez apercevoir des oiseaux aquatiques, des cerfs, des orignaux, des renards roux, des coyotes et même des ours noirs.

Un groupe de personnes en randonnée dans les hautes herbes de Mantario, au Manitoba
   Photo : Brian Hydesmith

Mantario, Manitoba

  • Niveau de difficulté : intermédiaire

  • Les marathoniens extrêmes ont beau parcourir ce circuit en moins de 18 heures, en octobre, la plupart des randonneurs mettent plutôt de 3 à 4 jours pour compléter l’aventure de 60 km que représente le sentier Mantario, dans le parc provincial Whiteshell. Le circuit est bordé par la forêt boréale, et les montées abruptes sur les crêtes de granite côtoient les descentes vers des ravins, des ruisseaux et des tourbières. Cette route panoramique prépare bien les marcheurs à des pistes plus exigeantes.

Une promenade le long de la falaise de Stawamus Chief, en Colombie-Britannique
   Photo : BC Parks

Stawamus Chief, Colombie–Britannique

  • Niveau de difficulté : intermédiaire

  • Situé à 45 minutes de voiture de Vancouverce site apprécié des Britanno‑Colombiens propose une randonnée ardue mais pas technique, qui mène aux sommets d’un roc imposant. Stawamus Chief possède trois têtes qui peuvent être atteintes depuis le sentier principal. Commencez par le second sommet, le plus magistral, pour profiter des vues sur Howe Sound et le parc provincial Garibaldi, voisin. De là, franchissez North Gully, qui sépare le deuxième et le troisième sommet, avant de vous diriger vers ce dernier. Attendez‑vous à voir des chaînes et des échelles dans les parties les plus éprouvantes du parcours.

Un lac entouré de collines verdoyantes au pied du mont Gros Morne, à Terre-Neuve
   Photo : Cory Decker

Mont Gros–Morne, Terre–Neuve–et–Labrador

  • Niveau de difficulté : avancé

  • S’étirant sur 16 km jusqu’au deuxième plus haut sommet de Terre–Neuve–et–Labrador, cette randonnée de huit heures offre une rare occasion d’apprécier la toundra arctique sans avoir à se rendre plus au nord. Gardez l’œil ouvert afin d’apercevoir des caribous, des lièvres arctiques et des lagopèdes alpins parmi la flore rabougrie du secteur (lichen et busseroles des Alpes). Si vous n’êtes pas un randonneur expérimenté, profitez simplement des quatre premiers kilomètres du sentier qui monte petit à petit vers une plateforme d’observation installée à la base de la montagne. Après ce point, les professionnels peuvent s’attendre à des changements de température brusques, à de forts vents et à un soleil éblouissant : le parcours, qui suit un ravin escarpé, s’élève rapidement de 500 m.

Un étang au milieu du terrain herbeux et des basses montagnes d'Itijjagiaq
   Photo : David Kilabuk

Itijjagiaq, Nunavut

  • Niveau de difficulté : avancé

  • Itijjagiaq est le chemin terrestre le plus court reliant Iqaluit à Kimmirut. Cette route inuite historique serpente le sud de l’île de Baffin. Ajouté au Sentier transcanadien en 2016, le circuit de 120 km est ponctué de quelques huttes, pour se réchauffer, mais n’est presque pas marqué. Les visiteurs doivent donc se munir d’un GPS et s’inscrire au centre des visiteurs du parc territorial Katannilik. Grâce à cette aventure de plusieurs jours, vous pourrez vous vanter d’avoir mis les pieds sur des rochers vieux d’un million d’années.

Une femme au sommet du pic Vimy surplombant la vaste étendue de terres et de lacs de l'Alberta
   Photo : Brett Hamm & Erika Skoglund

Pic Vimy, Alberta

  • Niveau de difficulté : avancé

  • Le premier défi qui s’impose quand vient le temps de se mesurer au pic Vimy… c’est de s’y rendre ! La route de 6 km se parcourt à pied, à vélo ou à dos de cheval. Puis il reste à affronter les 22 km de la boucle. Mais le plus difficile de cette randonnée demeure la montée jusqu’au sommet, nommé en l’honneur de la victoire canadienne à Vimy, en France, lors de la Première Guerre mondiale. Une fois arrivé, vous pourrez admirer la vue à couper le souffle sur les chutes Crypt, le lac Waterton et le changement de paysage entre les montagnes et la prairie.

  • Conseil de pro : apportez un vaporisateur anti–ours et faites toujours du bruit en marchant (les grizzlis sont nombreux dans le parc national des Lacs–Waterton).