En 2023, la comédienne et animatrice de radio et de télévision, et porte–parole de la Fondation des jeunes de la DPJ qui défend ouvertement le besoin de parler publiquement de santé mentale, a ajouté une autre corde à son arc avec la parution du livre Les carnets de voyages d’Anaïs Favron. Elle y fait voyager ses lecteurs avec un texte coloré rempli d’anecdotes internationales et de conseils pour tout type d’aventurier. Voyageuse depuis l’enfance, elle a commencé par une visite chez ses grands–parents à Orlando à l’âge de 4 ans, durant laquelle elle était effrayée par les mascottes de Disney. À 20 ans, elle a habité à Bruxelles, faisant des sauts un peu partout en Europe, avant de faire le tour de l’Asie et de tomber en amour avec le Japon. L’automne dernier, son esprit de globe–trotteuse a refait surface pour son premier grand voyage depuis le début de la pandémie de covid–19 : elle s’est rendue jusqu’en Nouvelle–Zélande grâce à ses points Aéroplan.
enRoute Comment arrivez–vous à trouver le calme et l’équilibre dans votre vie très occupée ?
Anaïs Favron Grâce au voyage, justement ; c’est ce qui me fait sortir de ma vie. À Montréal, il y a toujours une foule de choses qui se passent en même temps . Mais quand je planifie un voyage, le simple fait de le planifier, de faire des recherches sur le prix des billets d’avion, les villes, les appartements, ça me procure un sentiment d’évasion.
ER Pourquoi est–ce important pour vous de parler de santé mentale ?
AF Plus on en parle et moins on est aux prises avec ce genre de problèmes. Cela aide à relativiser le tout et à faire en sorte que ce soit moins tabou. J’ai fait une dépression post–partum et quand c’est arrivé, je ne savais pas ce que c’était, car personne n’en parlait. Ce n’est pas facile d’en parler, mais cela aide énormément de gens.