Le Brooklyn de Jack Armstrong —

L’inimitable voix des Raptors de Toronto dévoile ses repaires favoris près du Barclays Center.

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Le Brooklyn de Jack Armstrong (en anglais) 
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J’ai grandi dans Flatbush, à Brooklyn, et j’y ai vécu jusqu’en 1988. Les Raptors me ramènent à New York chaque fois qu’ils jouent contre les Nets, à Brooklyn, ou les Knicks, à Manhattan. J’adore les Brooklynois : ils sont directs, pas besoin de lire entre les lignes. L’arrondissement a subi une métamorphose épatante. Il y a plus de hipsters et moins de gros patapoufs. Je suis fier que Brooklyn se soit réinventé. Le charme d’origine est là, mais c’est plus gros et mieux que jamais. On veut autant y passer qu’y rester.

25 février 2020
  1. Le Farrell’s Bar & Grill  n’a pas de grill, malgré son nom. Ouvert depuis plus de 85 ans, ce bar de quartier à l’ancienne est populaire auprès des pompiers et des policiers en congé. Argent comptant seulement et Budweiser en fût bien froide (vous ne trouverez pas de bière plus froide ailleurs).

  2. L’Other Half Brewing Company  est à l’image de la transformation et de l’ouverture d’esprit de Brooklyn. La bière est hallucinante. Je suis fan d’IPA et celles de cette brasserie sont excellentes. C’est vivant, la musique est bonne et vous pouvez apporter votre propre bouffe et traîner.

  3. Le Juliana’s Pizza  est tenu par les Grimaldi, des légendes de la pizza à Brooklyn. Vous ne trouverez pas de meilleure pizza cuite au four à bois. Elle me rappelle mon enfance dans le quartier. Arrivez tôt pour éviter la queue, l’endroit est vraiment populaire.

  4. Le New York Transit Museum  me replonge droit dans Brooklyn. Cette vieille station de métro a été convertie en musée où l’on expose vieux wagons et publicités. Le métro est une expérience typiquement new–yorkaise : là–bas, dans le tunnel, on est tous égaux.

  5. Prospect Park  est un de mes endroits préférés où courir (c’est un peu le Central Park de Brooklyn). On y croise des gens promenant leur chien, des familles avec des enfants en poussette et sur les terrains de jeux. C’est une oasis, loin des sirènes de police, des camions de pompier et des klaxons de Brooklyn. Dès qu’on y met le pied, tout devient plus calme.