Les 7 parcs nationaux les moins connus du Canada

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Évitez les foules en explorant l’un de ces parcs canadiens méconnus.

Une zone herbeuse du parc national Terra Nova surplombant l'eau
Parc national Terra‑Nova, Terre‑Neuve‑et‑Labrador.     Photo : rcheng30/Wikimedia Commons

Parc national Terra-Nova, Terre-Neuve-et-Labrador

Le plus à l’est des parcs nationaux du Canada, le parc Terra-Nova demeure l’un des moins visités. À seulement trois heures de St. John’s, le site est pourtant facilement accessible aux amateurs de plein air. Choisissez une randonnée d’interprétation guidée pour en apprendre davantage sur 5000 ans d’histoire autochtone et sur les lynx, balbuzards et caribous qui de la région.

  • Nombre de visiteurs par année : 44 403
  • À visiter si : Vous êtes un batteur de grève. Avec plus de 200 km de littoral, on ne se trouve jamais à plus de 5 km de l’océan. Campez en bordure de mer après avoir pagayé parmi les icebergs, ou rapprochez-vous de la faune marine en visitant le bassin de manipulation du centre d’accueil du ruisseau Salton.

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Formations rocheuses dans le parc national Mingan, Québec
Réserve de parc national de l’Archipel-de-Mingan, Québec.     Photo : Michel Villeneuve/Wikimedia Commons

Réserve de parc national de l’Archipel-de-Mingan, Québec

Les 10 heures de route depuis Québec sont sans doute ce qui empêche la majorité de se rendre sur la côte nord du Saint-Laurent. Pourtant, l’archipel de Mingan est loin d’être désert : il déborde de créatures, réelles et fabuleuses, dont des crocos et des rhinos. Il suffit de plisser les yeux en regardant les immenses formations calcaires qui jonchent le parc (la plus importante collection de monolithes d’érosion au Canada) et de faire preuve d’imagination.

  • Nombre de visiteurs par année : 41 381
  • À visiter si : Vous êtes un ornithologue amateur. Certaines des 30 îles de l’archipel sont des sites de nidification d’oiseaux de mer, tels macareux, sternes et guillemots.
  • Bon à savoir : L’archipel de Mingan n’est accessible qu’en bateau. Les réservations préalables d’hydravions ou d’excursions en bateau auprès de sociétés maritimes sont recommandées.
Un buffle paissant dans le parc national des Prairies, en Saskatchewan
Parc national des Prairies, Saskatchewan.     Photo : Films Oiseau de nuit/Wikimedia Commons

Parc national des Prairies, Saskatchewan

Situé dans le sud de la Saskatchewan, le parc des Prairies montre ce qu’était la région avant la conquête de l’Ouest. Dans l’une des rares prairies mixtes qui subsistent, les visiteurs peuvent parcourir les ravines en charrette ou à cheval. Restez à l’affût pour voir un des 12 000 cercles de tipis répartis dans le parc. Dans les badlands, une des plus riches sources de fossiles de dinosaures au pays, l’histoire qu’on peut observer est encore plus ancienne.

  • Nombre de visiteurs par année : 17 477
  • À visiter si : Vous êtes en quête de paix et de silence. Selon les écologistes sonores, le parc des Prairies est l’un des endroits les plus tranquilles de la planète, ce qui est en partie lié à son statut de réserve de ciel étoilé.
  • Bon à savoir : Ayez du chasse-moustiques et le sens de l’aventure. En plus de veuves noires, le parc des Prairies abrite des crotales et des sables mouvants.

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Un chemin à travers les bois du parc national Pukaskwa, Ontario
Un sentier dans le parc national Pukaskwa.     Photo : Mark Harris/Flickr

Parc national Pukaskwa, Ontario 

Imaginez la beauté vierge d’une région à chalets… sans les chalets. Au parc Pukaskwa (à quatre heures de route à l’est de Thunder Bay, sur le lac Supérieur) se trouve la plus longue partie de côte inexploitée des Grands Lacs. Quand vous explorerez la forêt boréale du parc, les seuls signes de vie que vous pourriez voir sont les lynx, faucons pèlerins et loups gris qui y vivent.

  • Nombre de visiteurs par année : 9107
  • À visiter si : Vous aimez la randonnée. La difficile Piste côtière du parc, longue de 60 km, fait traverser des rivières et des ponts suspendus. Le nouveau sentier du parc, Mdaabii Miikna, est recommandé pour les randonneurs avec experience sur terrain accidenté.
  • Bon à savoir : Le parc national Pukaskwa possède la plus grande population de plantes arctiques à l’extérieur de leur aire de distribution, dont la saxifrage paniculée et la grassette. Le climat frais du lac Supérieur crée les conditions idéales pour ces plantes, qui prolifèrent sur les rives.

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Un champ de sel dans le parc national Wood Buffalo dans les Territoires du Nord-Ouest / Alberta
Salines dans le parc national Wood Buffalo.     Photo : Melinaguene/Wikimedia Commons

Parc national Wood Buffalo, Territoires du Nord-Ouest et Alberta 

Penser au parc national Wood Buffalo, c’est voir grand. D’une plus grande superficie que la Suisse, le parc est non seulement la plus grande zone protégée du Canada, mais on y trouve aussi le plus gros barrage de castor et le plus important troupeau de bisons en liberté au monde. Hélas, les moustiques aussi voient grand dans ce parc.

  • Nombre de visiteurs par année : 3941
  • À visiter si : Vous aimez le camping. Cinq fois plus grand que le parc national de Yellowstone, le parc Wood Buffalo a amplement d’espace où planter sa tente dans l’arrière-pays. Le terrain de camping du lac Pine, où les visiteurs peuvent nager dans les eaux bleu-vert de dolines karstiques, a aussi des chalets à louer.
Une vue aérienne du parc national Wapusk montrant des formations de glace
Formation de glace dans le parc national Wapusk.     Photo : Emma/Flickr

Parc national Wapusk, Manitoba 

Dans les faits, le parc national Wapusk n’est pas un des parcs nationaux les moins connus au Canada ; c’est simplement l’un des moins fréquentés. Le parc Wapusk (« ours blanc », en cri) est situé juste au sud de Churchill, réputée pour sa population d’ours polaires.

  • Nombre de visiteurs par année : 231
  • À visiter si : Vous aimez la photo de nature. On peut ici croquer des images d’oursons blancs nouveau-nés, de caribous, de carcajous, de plus de 250 espèces d’oiseaux et de lièvres arctiques dodus.
  • Bon à savoir : Attendez-vous à avoir l’impression d’être une vedette ; chaque fois que vous entrez dans le parc, un garde armé vous accompagne. Le parc est accessible uniquement par hélicoptère ou en Tundra Buggy et par l’entremise de voyagistes autorisés.

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Les chutes inférieures de la rivière Mercy dans le parc national Aulavik
Chutes inférieures de la rivière Mercy.     Photo : Parks Canada/Wayne Lynch

Parc national Aulavik, Territoires du Nord-Ouest 

Même si Aulavik se traduit par « endroit où les gens voyagent », vous pourriez avoir du mal à trouver quelqu’un à qui montrer votre carte d’entrée Découverte en atterrissant à l’extrémité nord de l’île Banks. Mais vous serez loin d’être seul dans la toundra arctique. Le parc Aulavik compte la plus grande concentration de bœufs musqués sur Terre : on en dénombre quelque 10 000 dans le parc. Une descente de trois semaines de la rivière Thomsen (la voie navigable la plus au nord) vous révèlera les traces d’anciens habitants, y compris des caches de viandes vieilles de milliers d’années.

  • Nombre de visiteurs par année : 18 (en 2018–2019)
  • À visiter si : Vous vous considérez comme plus doué pour le plein air que la vedette du Survivant Les Stroud. Sinon, des pourvoyeurs autorisés offrent des excursions guidées.
  • Bon à savoir : Le seul moyen d’atteindre le parc est par avion nolisé. Les visiteurs doivent aussi demander un permis d’atterrissage avant leur arrivée.