Grece Ghanem s’y connaît en transformation personnelle. En 2005, l’incertitude politique rendant la vie au Liban intenable, elle déménagea à Montréal et devint entraîneuse personnelle, laissant derrière elle sa carrière de microbiologiste (et sa garde–robe). Quand un E erroné apparut sur ses papiers d’identité, Grace devint Grece. Et quand sa fille, Cheyenne, lui suggéra de s’inscrire sur Instagram, la quinqua de 1,52 m devint influenceuse mode, multipliant les collaborations avec de grandes marques ainsi que les abonnés (1,5 million pour l’heure). À présent, avec ses cheveux argentés coupés au carré, ses verres fumés et un matcha à la main, elle transforme les trottoirs des capitales de la mode, entre Beyrouth, Paris et Milan, en passerelles pour ses défilés perso. Nous avons joint la femme du monde pour discuter avec elle de ses trucs santé et beauté en voyage, des comparaisons avec une autre icône quinqua et des règles à suivre pour s’habiller selon son âge (indice : il n’y en a pas).
enRoute Au fil des ans, vous avez été microbiologiste, entraîneuse personnelle et influenceuse mode. Comment décririez–vous l’étape actuelle ?
Grece Ghanem Je suis toujours partante pour me réinventer, pour explorer diverses options et multiplier mes activités. Certaines sont venues à moi, comme créatrice de contenus sur Instagram. Au début, c’était un hobby avec ma fille. En huit ans, ça m’a fait vivre des expériences et des occasions qu’on n’aurait jamais envisagées. Aujourd’hui, j’ai envie de continuer à sortir de ma zone de confort et à me lancer dans de nouveaux projets, que ce soit dans le domaine de la création de mode, du voyage et de l’art de vivre ou du mieux–être.