Ce mets géorgien sert d’indice pour mesurer l’inflation du pays
Le khatchapouri n’est pas qu’un délicieux pain au fromage, c’est aussi un indice économique pratique.
Le parfum de khatchapouri flottant aux abords des restos, étals de cuisine de rue et boulangeries vous mettra vite l’eau à la bouche en Géorgie. L’idéal ? Déchirez ce pain chaud en morceaux, à tremper dans le centre de fromage fondu.
Trésor national
Le khatchapouri est non seulement le plat national de la Géorgie, pays à la croisée de l’Europe et de l’Asie, mais le gouvernement l’a inscrit au patrimoine culturel en 2019.
Variantes
Les variantes régionales abondent : en Iméréthie, qu’arrose le Rioni, le khatchapouri est farci d’un fromage blanc salé du nom de la région ; en Adjarie, sur la mer Noire, on ajoute œuf coulant et beaucoup de beurre. Selon la recette, le goût de ce mets varie entre acidulé et aillé.
L’indice khatchapouri
Le coût de production du khatchapouri, somme du prix des ingrédients (farine, fromage, lait, œufs), du gaz et de l’électricité, sert d’indice informel pour mesurer l’inflation des produits et services en Géorgie.
Diaspora boulangée
Le khatchapouri gagne en popularité comme mets pour le brunch en Israël, où il a été introduit par les Juifs de Géorgie, et là où vivent d’importantes communautés.
Où en trouver
Les fromages à khatchapouri, comme le sulguni, sont difficiles à trouver en Amérique du Nord, mais on peut aussi employer feta ou mozzarella. Certains restos proposent ce mets au Canada, tels le Nevski à Montréal, le Tiflisi à Toronto et le Saperavi à Winnipeg.
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